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Dans mon cahier rouge, celui avec des chats dessus, j’écris. Il est bientôt fini alors il est temps à présent de recopier ici ce qu’il y a de mieux.

Septembre Octobre

*Brunes do it better*

On a night like this… Just wanna be together…
On a night like this… Just wanna stay forever…

Ooh je viens de mettre du jus de framboise sur mon carnet – Kylie Minogue est excitante.

Ses ongles manucurés griffèrent le tableau noir avec un crissement effroyable. Ils serrèrent tous les poings, grinçant des dents, en l’entendant, et continuèrent à la fixer. Elle se griffait les joues, et de minuscules gouttes de sang perlaient à la surface de sa peau, tandis que de ses yeux roulaient de grosses larmes.

L’autre jour, j’étais en train de sucer Vivien dans sa salle de bain, ça devait être vendredi, et je regardais sa bite, et mes mains à la base de sa bite, et j’ai vu l’ongle de mon petit doigt, celui que je garde toujours long. Il était vraiment hyper long et propre et bien limé ce jour là, et je me disais pfiuh ça fait vraiment actrice porno.

Bon il y a des choses à raconter et je ne le ferai pas.
Mon stylo grince sur le papier.
J’ai chaud mais j’ai le visage de quelqu’un qui a froid.
Il me manque.
Je ne dis bonjour qu’en été.

Okay, j’ai pas le droit de parler à Vivien de toute la semaine, on fait une pause, pour voir. Bon, c’est pas très long une semaine mais c’est quand même dur, alors je vais écrire tout ce que je veux lui dire dans ce carnet à chaque fois que je serai tentée de l’appeler. Un carnet de sevrage.
EH Vivien tu sais quoi, j’ai vu un truc marrant tout à l’heure. J’étais sur le forum des utilisateurs du CNED et il y avait une nana dont le pseudo était Iris, et un type qui s’appelait Vivi18ans. C’est une drôle de coïncidence.
J’ai oublié de m’assurer d’un truc avant qu’on se dise au revoir. J’ai oublié de te demander si tu envisageais de me quitter juste après cette semaine de pause. Ça me fait peur. Mais je pense que tu n’es pas assez lâche pour ça, et puis, si tu m’as dit que tu m’aimes, je n’ai pas de raisons d’en douter.
Hier je suis allée chez Nathan, après on a vu un pote à lui qui s’appelle Guillaume et ils se sont amusés à me bâillonner avec mon écharpe. La semaine prochaine Nathan fait une fête, j’irai. […] J’aimerais bien que tu me donnes un joint pour que je débarque pas les mains vides. Si tu veux je te l’achète. Mais il faut quand même que ce soit toi qui me le roule parce que je sais pas faire seule. A part ça aujourd’hui j’ai été malade à cause de mes règles (d’ailleurs ce matin je m’inquiétais parce qu’elles ne venaient pas) alors j’ai pas pu sortir, mais bon. J’ai fait des devoirs, pris un bon bain, bu du thé aux fruits rouges et au miel, puis je me suis endormie en lisant, et après Joseph est monté m’apporter mon dîner dans mon lit et on a discuté pendant une heure. J’ai bouffé, Maman a fait un gâteau au potiron, c’est cool.
Ah ouais, hier elle m’a appris à faire une quiche lorraine, c’est simple et bon, si tu veux je t’en ferai.
Bon, voilà, c’est tout. Quand j’ai un peu de mal je descends au sous-sol et j’écoute de la musique pour pleurer. C’est dur mais si ça s’arrange après, je suis prête à faire ça, c’est ok. Quand ça sera fini, je veux bien arrêter de t’appeler tout le temps, me construire une vie un peu plus complète que juste toi, toi et toi, mais je veux pas être la seule à faire un effort. On était tous les deux fautifs avant, on doit tous les deux changer. Il faut que tu me sollicites plus, que tu ailles plus vers moi, bien sûr pas autant que je ne le faisais avant, mais plus que comme toi tu le faisais avant.
De toute façon, si ça se passe bien, aucun de nous deux n’aura plus besoin de se forcer, au bout d’un moment, parce qu’on se verra juste ni trop ni pas assez, et que chacun donnera et demandera autant qu’il veut et peut. J’espère vraiment que ça marchera. Ça me rendrait très heureuse. Mais je ne veux plus faire l’erreur de t’accorder une place aussi importante, aussi exclusive, de perdre tout lien externe à notre relation. C’est trop mauvais pour moi, pour toi, et pour nous.
Il faut que je sois plus indépendante, plus autonome. C’est important. Je m’y efforcerai d’y arriver de mon mieux. Je suis en train de manger des fraises sur mon lit. Vendredi, à l’escalade, c’était vraiment bien. Peut-être que tu viendras me chercher à la sortie vendredi prochain. Ça me ferait très plaisir. Mais si tu ne viens pas, je ne serai pas triste. On se verra sûrement le lendemain de toute façon. Oh, et puis aussi, samedi matin j’étais convoqué chez Monsieur N. avec Papa et Maman. Finalement je ne suis exclue que pour deux jours, mardi et jeudi. C’est ok.
Bon par contre je vais m’emmerder si tout le monde a cours toute la journée. Eh oui, mes amis à moi vont en cours… Hum. […]
Bon, maintenant je vais lire et regarder la télé puis dormir parce que je suis trop malade pour continuer mes devoirs ou quoi que ce soit d’autre.
Je t’aime. A vendredi.

Bon, et bien nous sommes mardi, et Vivien, Mon Amour, a rompu le contrat. Il m’a rappelée. Je ne pensais pas qu’il le ferait, et d’ailleurs j’espérais aussi un peu qu’il ne le fasse pas. Je n’ai pas beaucoup pleuré, et ces quatre jours sans lui ont été moins douloureux que les jours passés si amèrement avec lui ces derniers temps.
Et ce soir on était juste amoureux. Je lui ai pas demandé des bisous ou des câlins, simplement parce que je n’y ai pas pensé. On discutait sur ce banc, avec un joint et l’amour, le calme et la confiance, et la nuit derrière nous, et les voitures. C’est lui qui m’avait rappelée dans l’après-midi, et nous avions parlé plus d’une demi-heure, sans se dire grand chose, juste pour se raconter fièrement ce qu’on a réussi à faire cette semaine sans l’autre, le rassurer aussi, et le narguer à la fois, en lui montrant que non, on a pas pleuré tous les jours, et on a pas tant besoin de lui pour passer de bons moments…

« Je pars demain pour l’Himalaya, si tu veux qu’on baise c’est maintenant ou jamais » C’est un garçon qui m’a dit ça l’autre jour, et je dois avouer que c’était tentant.

Il y a à côté de moi 4 livres de chevet.
Le livre habituel qui est toujours avec moi, celui de Russel Banks, dédicacé par lui « For Iris, with best wishes » avec ces nombres au début, Rule Of The Bone.
« Enfance » de Nathalie Sarraute que je dois lire pour les cours.
« Le livre des Illusions » de Paul Auster.
Et un livre à la con pour ados « l’amour est la septième vague » de Tim Winton, dans lequel je ne sais pas ce qui m’émeut tant, mais que j’aime.
Et tous ces livres sont là pour des raisons diverses, mais d’une certaine manière ils sont tous réunis ici pour fêter le début d’une ère nouvelle avec Vivien (n’ayons pas peur de l’emphase, abusons de l’hyperbole). Je suis amoureuse de Vivien et je compte tout faire pour que ça s’arrange, et je crois que ça sera facile, que le temps aidera, que c’est faux que tout s’altère, on est encore ensemble et heureux, comme au début, et que c’est pas fini parce que l’amour Vaincra, l’amour Triomphera (ouaiiiis), Et ça, ça me rend tellement heureuse !

Tout à l’heure, j’ai descendu l’escalier pour aller éteindre la lumière en bas, et en remontant j’avais peur que l’obscurité me suive et tente de me rattraper. Et maintenant, j’ai mal au dos d’écrire penchée.

HAYAH les cours c’est cool ! La prof de français m’a offert un remueur de cocktail en forme de queue de Marsupilami, estampillée Schweppes. La classe ! A part ça je connais un mec en prépa HEC qui est vraiment très con. Bon, et mon Amour m’a appelée ce matin, il avait pas dormi de la nuit, il a entendu ma sexy-voix au réveil. On se verra certainement cet aprem avant mon cours de japonais. It’s getting better.

Quand j’aurai fini d’écrire le roman qui aura pour titre « Les cerises siamoises », j’en commencerai un qui s’appellera « La dernière pluie ». Je sais pas encore ce qu’il y aura dedans. Dans tous les cas j’en écrirais aussi un troisième dont je connais le contenu mais pas le titre, sur une fille, Amarante, qui juste pour s’autodétruire, arrête de prendre la pilule sans rien dire à personne, au moment où sa vie l’épanouit le plus dans tous les domaines, où ses problèmes sont résolus et où sa relation avec son mec cartonne. Le livre commencera par un truc dans ce genre-là : « J’écris ce livre pour ne pas le vivre. Ce livre raconte l’histoire d’une grosse connerie dangereuse. Un jour, j’ai pensé à cette connerie, et j’ai pensé, furtivement, que je serais tentée de la faire. Puis l’envie, la tentation est revenue plusieurs fois, insidieuse ; alors je me suis dit que la meilleure façon de m’éviter de le faire serait de réfléchir, d’analyser ce qui nous pousse à avoir des idées aussi nuisibles, aussi dangereuses, et d’en faire un livre. C’est chose faite, lisez donc. ». Je parlerai de ce type de mise en échec, qui parfois montre qu’on se sent coupable de ce qu’on a, qu’on a l’impression de ne pas le mériter, alors on le sabote, par désillusion blasée, une sorte d’indifférence désabusée, liée entre autres à la vacuité de l’époque. La fille en question commencera par faire d’autres petites conneries anodines qui la mettent dans la merde, dans le même genre de démarche d’auto-sabotage. Autour d’elle les gens seront un peu alertés, mais ils se sentent impuissants et ils ne comprennent pas. Ses petites conneries s’aggravent, progressent. Elle se met à ne plus aller en cours, elle s’engueule avec tout le monde pour un rien, et ça devient de pire en pire. Chroniques d’une perte annoncée, ou un truc comme ça. Elle ne comprend pas, et ne contrôle pas, ces pulsions. Je montrerai aussi à quel point l’époque et la société influe sur des choses aussi individuelles que ça, comment les gens sont conditionnés à devenir ce qu’ils deviennent, à vivre ce qu’il vivent.

Harpsichord.

« 1927, l’année de Babe Ruth et de Charles Lindbergh, l’année où la nuit a commencé à envahir le monde pour toujours » Paul Auster, Mr Vertigo.

Mmh y a trop de monde autour de moi, j’ai peur qu’ils me voient, j’aime pas, c’est étouffant. Je suis toute seule à l’écart d’un groupe auquel je n’appartiens pas, mais ils peuvent quand même me voir, et ils voient que je n’appartiens à aucun groupe, que je suis toute seule.

Cette nuit mon Amour m’a appelée Trésor. C’est joli. Je me suis réveillée à 5h35 et je n’ai pas pu me rendormir. Je suis jolie ce matin, c’est ok.

Daffodil. Jonquille.

Nous détruisons la ville à coups de Doc Martens. Nous ne croyons plus en rien de ce que vous avez créé ou construit. Nous cassons tout pour repartir à zéro. Nous effaçons vos pas pour libérer les nôtres.

J’aime bien Robert Smith, il a l’air gêné, embarrassé.

« Since I was born I started to decay
No nothing ever ever goes my way »

J’aime les indiens. L’autre jour après avoir vu la jolie adaptation cinématographique du livre Phoenix, Arizona (Smoke Signals) on a parlé avec l’auteur, Sherman Alexie. Il est modeste, intelligent, drôle, et touchant.

Il y avait de l’alcool, du shit et de la weed. Quelques filles de ma classe et leurs amies. Je ne sais pas trop pourquoi je suis venue. J’ai fait de mon mieux pour être aimée mais je crois quand même que les gens me méprisent, dans le fond.

« Désabusée, désinvolte, véhémente, conquérante, la génération adolescente »

J’ai trouvé un nom apache pour une jet-setteuse trentenaire :
« Celle-dont-le-regard-est-fixé-au-fond-de-son-crâne »

A écouter :
Marianne Faithfull parce qu’elle est chouette, anglaise, et qu’elle a un joli nom. Broken English, Vagabond Ways, Before The Poison.
Et aussi PJ Harvey et Ben Kweller, pour connaître.
A revoir :
Edward aux mains d’argent, de Tim Burton, parce que c’est un conte.
Ou bien L’enfant Lion, de je sais pas qui, parce que c’est aussi un conte. Un conte africain, raconté par un griot.
A voir :
Genesis, par ceux de Microcosmos.
A lire :
Les livres de C. Vigourt, pour voir, parce que c’est une femme bien.
John Fante et Steinbeck, pour Damien et Chictype.
Jeffrey Eugenides et Paul Auster, pour Papa et Maman.
Un polar d’Elmore Leonard.
A manger :
Le restaurant « Dans le noir », 51 rue Quincampoix, parce que c’est HYPE et drôle.
A acheter :
Magasin de chaussures SKG, 19 rue Milton.
A aimer :
Vivien, parce que c’est mon Amoureux.
La vie, parce que c’est bien.

Let’s go get lost, let’s go get lost.
Let’s get lost anywhere in the USA…

Il y a du vent, ça siffle comme une tempête, un tourbillon, j’adore le vent et j’adore ce sifflement, je voudrais être dehors.
J’essaie de dormir.
Mes cheveux sont attachés alors ça me fait mal quand je suis allongée sur le dos.
Tout à l’heure j’ai pensé que je pourrais m’arrêter de baiser pour quelques temps, parce que aujourd’hui je me sentais pas trop amoureuse. Mais après je lui ai téléphoné pour lui parlé du bruit du vent et parce que j’arrivais pas à dormir et en fait je l’aime. C’est juste que comme on s’était pas vus de la journée je l’avais un peu oublié. En fait peut-être que je ne LE sentais pas amoureux parce qu’on s’était pas assez vus et parlés, alors comme j’entendais pas ses je t’aime et je voyais pas ses câlins, ça me faisait comme si c’était moi qui ne l’aimais plus.
Je me comprends – je suis bien la seule.
(J’ai beaucoup maigri. Je me suis vue tout à l’heure dans le miroir et ça allait pas du tout. La dernière fois que j’ai su mon poids c’était 44 kg. J’ai peur que ça soit beaucoup moins là. Demain je vais me peser.)
Et donc dès qu’on a parlé au téléphone tout à l’heure, les doutes se sont dissipés, sa voix était douce et ses mots aussi, et ma voix et mes mots était doux, et ça m’a rassurée. Maintenant il est 2 heures du mat’ il faut que je dorme.

Je suis à Soulangis. Hier soir y avait une fête chez Olivier avec alcool, weed et ecstasy à volonté. J’ai juste fumé je suis une gentille fille. J’ai passé la nuit là-bas mais Vivien qui avait fait deux nuits blanches la veille et l’avant-veille, s’est endormi à 1 heure du mat’. Il dormait sur un canapé, et Olivier a commencé à l’emmerder un peu, et comme Vivien était affalé sur moi j’essayais de lui demander de me faire de la place, et il s’est énervé et il s’est levé très brusquement, il est allé se coucher par terre dans le couloir. Je lui ai amené une couverture et un oreiller, et je me suis couchée à côté de lui mais y avait pas de place, je dormais à même le sol c’était horriblement inconfortable. J’ai pas beaucoup dormi. A un moment, il a été somnambule il s’est assis, alors je me suis rapprochée parce que je croyais qu’il était réveillé, et sans faire exprès j’ai écrasé son doigt avec mon genoux. Alors il s’est énervé dans son sommeil il a dit très fort « Putain » et il s’est mis à pleurer, mais en dormant. Je me sentais très mal je comprenais rien. Finalement il s’est rendormi. Le matin Olivier l’a réveillé en le chatouillant, et je lui demandais d’arrêter parce que j’avais déjà commencé à le réveiller doucement, mais Olivier a rien voulu entendre, et Vivien a encore stressé à fond, il était hyper tendu, il s’est levé il marchait vachement vite comme toujours quand il est énervé et moi ça me fait toujours très peur. Du coup j’étais triste et quand je suis triste il le voit, et là ça avait l’air de contribuer à l’énerver davantage. En plus je me souvenais de son somnambulisme bizarre de cette nuit et ça me troublait, je me souviens que Charlotte avait pleuré en dormant une fois.
Bon on est descendus, on s’est fait un câlin silencieux et on s’est dit au revoir pour quatre jours, comme je partais à Soulangis. Ça faisait la seule fois où on se voyait depuis 3 jours, et ça avait pas été très tendre vu son état de fatigue. Je me sentais pas trop bien. Bon, ensuite, Papa et les deux petits sont venus me prendre en voiture et donc on est à Soulangis jusqu’à vendredi. Pendant la journée il a fait très beau donc on a fait une promenade très agréable Joseph et moi, mais ensuite, quand le soleil s’est couché, ni le feu de la cheminée ni le repas n’ont pu me réchauffer. Je suis dans un lit glacial et il est minuit.

Ici c’est bien tu marches et t’arriveras jamais au bout de quelque part, il y a une route avec de l’herbe et la trace d’un tracteur, et puis des fleurs blanches ou jaunes à certains endroits. Tu peux faire ce que tu veux il n’y a personne pour t’entendre ou te voir. Si tu veux tu peux pleurer, tu entends juste tes sanglots, le vent, le bruit de tes pas et parfois un coq ou un oiseau quelconque. Là il y a beaucoup de vent ça fait comme si un drap se tendait contre mon oreille et claquait avec un bruit épouvantable. Je regarde à mes pieds et l’herbe se courbe et se plie sous le vent, et mes cheveux volent aussi. Il fait froid et gris.

J’ai passé presque toute la journée à faire un feu et à lire Le livre des Illusions, de Paul Auster. Le livre est glaçant tant il est sordide. Mais un passage a retenu mon attention, où le mec voit un crachat par terre et croit voir une pierre précieuse bleue. Je suis sure d’avoir déjà lu la même anecdote dans un autre livre, il y a très longtemps. Peut-être dans Tombouctou, le seul livre de Paul Auster que j’avais lu avant Mr Vertigo. J’espère que c’est bien dans Tombouctou que je l’ai lu sinon j’arriverai jamais à trouver où, et je vais penser que c’était juste de la duosthésie (sentiment de déjà-vu), alors que je suis certaine que c’est un vrai souvenir.

Roman ou nouvelle :
Une nana qui tombe enceinte d’une rockstar qui baise des fans par grappes après chaque concert. Que ferait-elle du bébé ?

Je suis quelque chose comme malade de déprime. J’ai pas vu Vivien depuis moins d’une semaine, mais ça fait beaucoup plus longtemps qu’on a pas passé un moment plaisant – mémorable – ensemble. J’ai des crampes, des migraines, des nausées. Je suis trop pâle et j’ai perdu un peu de poids. J’ai envie de rien. Il est 15h34, je suis sortie de mon lit il y a une heure, je suis pas habillée, j’ai rien mangé. Ça fait trois jours que j’ai les mêmes sous-vêtements. J’ai pas vu qui que ce soit depuis que Vivien est parti au Touquet. Je dors mal. Hier j’étais encore réveillée à 2h20 du mat, je me suis mise à pleurer et j’ai appelé Vivien. Il rentre aujourd’hui, dans à peu près deux heures. Les vacances sont bientôt finies, et elles ont été dramatiquement stériles.

Oh come on, je suis un peu aigrie quand même. Les vacances n’ont pas été si terribles que ça. Je dois juste être un peu malade et ça me fatigue. Combiné à la déprime de l’absence de Vivien, ça me mettait en boule. Maintenant qu’il est rentré ça va. J’ai passé la nuit d’hier chez lui, on a dormi ensemble après avoir baisé longtemps, c’était bon. Il est à nouveau tendre et attentionné. Haha, je sais pas par combien de passades (bien, pas bien, bien, pas bien) on est passés en deux semaines. 6 ou 7, peut-être. C’est très amusant. Je suppose qu’il n’y a que moi qui change d’humeur, et en une journée, tout change. C’est ridicule.
Dans tous les cas, en ce moment je vais mieux (depuis hier soir, haha).
Nous sommes passés à l’heure d’hiver, maintenant à 18 heures il fait nuit.
Je déteste ça…
Aujourd’hui avec Maman on est allées boire du thé à la menthe et manger des loukoums à la Mosquée, près de Jussieu. C’est un coin bien. Les tables sont jolies, il y a de l’encens et des narguilés.

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